Chapitre 14 - En route vers Orolunga

Le matin se lève et les rayons du soleil frappent les duvets des six personnages à l’abri de la hutte de Leomund. Après une longue soirée au coin du feu à écouter les récits d’Ekou, il est temps pour NybarG, Evendur, Finnan, Clain et Kerlam’halaha de décider de la suite des opérations. Ils discutent tout en mangeant quelques tranches de pains plus ou moins sèches avec du fromage. Plusieurs options s’offrent à eux : continuer leur exploration vers Orolunga dans l’espoir d’y retrouver Arthus Cimber, nettoyer le plateau des ptérosauriens ou retourner au camp vengeance pour leur proposer de migrer leur camp vers le Mbala. Après quelques instants à peser le pour et le contre, le groupe décide tout d’abord de fouiller le plateau à la recherche d’un éventuel trésor appartenant à Mémé Pou’pou. Ekou lors de son récit à fait la mention de plusieurs pierres précieuses qui sont peut-être toujours dans le coin.

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Après avoir fouillé en vain la hutte de Mémé Pou’pou, désespérément vide, le groupe arpente le plateau. Au bout de quelques heures, les héros pensent avoir trouvé l’ancien centre du village. Les fondations de pierre sont toujours présentes, quelques rampes sont dissimulées par les hautes herbes et les lianes. Une grande citerne creusée dans le sol et consolidée de briquettes rouges attire l’attention de Finnan. Evendur confirme qu’il y a des traces assez récentes autour de ce puit.

A quatre mètre environs en dessous du niveau du sol, le groupe perçoit une eau sombre et vraisemblablement très sale. Finnan insiste pour que ce puit soit fouillé, il veut absolument trouver de quoi justifier leur passage sur le plateau, pécuniairement parlant bien sûr. De son côté, Clain ne comprend pas pourquoi ils doivent passer autant de temps autour de la citerne. Il participera mais de mauvaise humeur.

Evendur tente un sort de purification d’eau mais le volume à traiter est trop important. Clain utilise une main de mage mais n’atteint pas le fond. Evendur se transforme en grenouille et Kerlam’halaha appelle son familier son forme de poisson. Le familier se jette à l’eau et dès que la magicienne confirme qu’il n’y a pas de danger, Evendur plonge rejoindre le familier. Ils trouveront un tas de brique au fond du puit, à environ neuf mètre de la surface de l’eau. En vérifiant les parois de la citerne, ils trouvent un trou. Quelqu’un est venu ici enlever les briques et creuser un tunnel menant à une grande pièce inondée. Ils y trouveront le trésor de Mémé Pou’pou un sac en peau humaine fermé avec une petite cordelette de lin.

Après avoir sorti le sac à l’aide d’une corde, le groupe se partage le butin. Chaque membre de l’expédition reçoit l’une des onyx, y compris Ekou qui se montre très reconnaissante. Kerlam’halaha récupère un parchemin de compréhension des langues qu’elle pourra étudier et NybarG récupère dix lingots d’adamentium. Ceux-ci sont frappés d’un sceau qu’Ekou reconnait comme étant celui d’Hrakamar. Elle explique qu’une mine appartenant à des nains Albinos se trouverait quelque part au Chult.

Les aventuriers partent ensuite pour le nid de ptérosauriens. Après avoir réfléchi longuement, aucune solution sûre n’est trouvée pour attaquer les prédateurs. Clain propose de laisser les soldats de camp vengeance s’occuper du problème. Le trajet se passe sans problème. NybarG, Clain, Evendur et Kerlam’halaha questionne Clain sur son changement d’habitude. L’ensorceleur d’avant n’aurait jamais risquer la vie de soldats en abandonnant une menace comme les ptérosauriens. Après une journée et demie de marche, ils atteignent la palissade de tronc de bois. Le camp semble sentir un peu moins mauvais. La boue est toujours présente mais une évacuation a été creusée au niveau des latrines pour évacuer un peu mieux les déchets.

Les héros ne s’attardent pas au camp. Ils expliquent rapidement à Niles Brise-les-os qu’ils ont nettoyer Mbala et que le plateau ferait un excellent endroit pour y construire un camp sur et propre, loin des maladies et des dangers immédiats de la jungle. Le responsable du camp frisonne à la mention de la guenaude et s’assure que la créature n’est plus présente sur le plateau. Le groupe repart rapidement, sans avoir mentionné la présence des ptérosauriens…

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Les aventuriers prennent la direction d’Orolunga. Ils repassent à proximité de Mbala et se perdent ensuite dans la jungle. Ekou, le guide, retrouvera leur position pour s’égarer à nouveau plusieurs fois. En chemin ils croiseront des grands singes en train de manger de savoureux fruits. Les six compagnons préférerons faire un détour plutôt que de risque un combat. En tout, le groupe mettra plus de sept jours à atteindre Orolunga.

Après cette semaine de marche éreintante, les aventuriers arrivent à destination. Une grande ziggourat de pierres et de briques se dresse au milieu de la jungle. Deux escaliers s’élèvent dans des directions opposées sur sa façade. L’un part vers la gauche, l’autre vers la droite. Ils se rejoignent pour former un palier au premier niveau, à neuf mètres au-dessus du sol. Cette configuration se répète entre les niveaux un et deux puis une fois de plus entre le niveau deux et trois. Les différences de hauteur entre les niveaux se réduisent en montant, ainsi le troisième niveau se trouve à dix-huit mètres du sol. Il s’y trouve un petit sanctuaire ou un temple clos, donc les murs sont décorés de labyrinthe.

La végétation de la jungle vient empiéter sur la base de cette antique construction et les premiers escaliers sont ainsi couverts de plantes grimpantes, de racines ou de lianes en fleur. Il est possible que la tour ait été entourée d’une citée, il y a bien longtemps, mais la jungle alentour est si dense qu’il faudrait des heures pour trouver des fondations enterrées ou des pierres de bâtiments effondrés.

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