Chapitre 39 - La tombe de Papazotl

Dans les ténèbres mystérieuses du deuxième niveau de la tombe, les aventuriers se retrouvent en compagnie d'un nouvel arrivant, nommé Corrin. Égaré comme eux, Corrin partage son récit poignant avec le groupe. Les lueurs tremblotantes des torches accentuent la tension dans la pièce obscure.

Quand Corrin mentionne Syndra Sylvain, Le demi-elfe l'interrompt. "Syndra comment?" interroge Clain, curieux de comprendre le lien de Corrin avec cette mission. Dans un récit empreint de désespoir, Corrin révèle la perte de son groupe et son propre isolement, ayant trouvé refuge dans les entrailles de la tombe après avoir perdu tout contact avec ses compagnons.

"Comment es-tu resté en vie?" s'enquiert Clain, soucieux des épreuves que Corrin a dû affronter. La réponse est sobre : "J'ai utilisé toute mon eau et toutes mes rations. Voilà en gros mon aventure." Les couloirs sinistres ont été le témoin silencieux de sa survie acharnée.

La mission de Corrin, révélée à la lumière des torches, s'avère être une quête inquiétante. "Je cherche l'Exacteur d'Âme. C'est lui qui récupère les âmes, empêchant la résurrection des gens." Une quête aux enjeux planétaires, enfouie dans les mystères de la tombe.

Clain, toujours vigilant, creuse davantage. "Comment es-tu entré?" Les cubes dans la ville au-dessus semblent être la clé de cette sombre épopée. La tension monte lorsque la question de l'accueil à réserver à Corrin se pose. NybarG exprime sa méfiance, mais Kerlam’halaha plaide pour la prudence, offrant à Corrin le bénéfice du doute.

"Je dois absolument finir ma quête pour mon maître. Je ne peux pas le décevoir. À plusieurs, on a plus de chances de s'en sortir," déclare Corrin, soulignant l'importance cruciale de sa mission. Clain recherche des informations supplémentaires sur son mystérieux maître, un prêtre adorateur d'un dieu juste et bon.

Le dilemme de descendre dans les profondeurs de la tombe persiste. "On a qu'à le descendre en premier," suggère NybarG, exprimant ouvertement sa méfiance envers Corrin. L'ombre de la récente perte d'Evendur plane sur le groupe, mais l'objectif de récupérer l'Exacteur des Âmes demeure au centre de leurs préoccupations.

L'idée de Kerlam’halaha d'utiliser sa forme d'araignée pour progresser en sécurité est évoquée, mais Clain propose une alternative audacieuse. "Pourquoi n'ouvrons-nous pas le sarcophage sans aller sur les dalles? En passant au-dessus." Oscar suggère de revenir à l'escalier principal pour poursuivre leur exploration du deuxième niveau, ramenant le groupe à la porte des zombies.

Arrivés devant la porte et les têtes pourrissantes, les héros s'arrêtent un instant. les événements prennent une tournure inattendue lorsque Clain propose à Oscar de faire un renvoi de morts-vivants. La coopération entre Oscar et Corrin élimine aisément les morts-vivants, scellant un moment de solidarité renforcée par une poignée de main.

Au cœur de la salle se tient un char antique orné d'un sarcophage de bronze, entouré de chaudrons de verre débordants d'os humains. La pièce résonne d'une aura mystique, chaque détail étant scruté par le groupe. Des statues de guerriers chultais encadrent un bouclier de bronze sculpté, portant l'inscription « S'incliner devant personne ».

Un squelette discret tente de se fondre dans l'obscurité au fond de la pièce, mais les yeux attentifs des aventuriers le repèrent. La tension monte lorsqu'ils découvrent qu'il est l'une clé à récupérer.

Clain, plein de zèle, lance une bénédiction, NybarG détruit la clé en un coup puissant, et la tension monte. Il ramasse le crâne sculpté en forme carré. La décision de faire s'agenouiller Corrin devant la statue sans visage déclenche un nouvel enjeu.

Les détails précis des statues, du char, du bouclier, et des chaudrons ajoutent une atmosphère épaisse à la scène. La magie imprègne l'air alors que Kerlam’halaha détecte des auras étranges autour du bouclier et de la statue sans visage. Alors qu'elle décroche le bouclier, l'animation soudaine du guerrier gravé crée un moment intense. Elle le repose rapidement, à l'envers contre le mur.

L'ouverture du sarcophage par NybarG intensifie le mystère, mais le charme est brisé par l'émergence de squelettes des chaudrons de verre. Clain, NybarG, et Oscar s'engagent dans une lutte frénétique, chaque coup et sort créant un crescendo de tension.

Les actions erratiques de NybarG, sous l'influence du dieu sauvage et dérangé, deviennent la toile de fond tragique de la bataille. Ses rires déments résonnent dans la salle, tandis qu'il agit souvent au détriment du groupe. Ses choix impulsifs et chaotiques ajoutent un élément de folie à la scène, défiant la logique et le bon sens.

Malgré les épreuves, le groupe se montre extraordinairement coordonné pour éliminer la menace. La destruction des chaudrons, les sorts dévastateurs, et les gestes brutaux de NybarG créent une chorégraphie mortelle. Le groupe, confronté à une deuxième vague de squelettes, fait preuve d'une coordination exceptionnelle pour éliminer la menace.

Cependant, la folie des actions de NybarG, même s'il détruit les ennemis, pèse lourdement sur le moral du groupe. Chaque rire dément et chaque geste imprévisible créent une atmosphère de tension persistante. Il ira jusqu'à prendre un squelette pour le lancer contre Oscar.

Les actions de chacun, que ce soit la destruction des chaudrons, les attaques magiques, ou les gestes fous de NybarG, créent un crescendo dramatique. Le groupe, blessé mais résolu, se repose un instant, prêt à affronter ce que le destin leur réserve. Clain se tourne vers NybarG. Il est temps de s'expliquer.